Test du vibromasseur rabbit INA Wave de LELO
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Fin 2014, LELO annonçait la sortie de deux nouveaux sextoys « révolutionnaires » utilisant la nouvelle technologie WaveMotion : le MONA Wave et le INA Wave, que nous testons aujourd’hui.
Ces sextoys offrent une nouvelle forme de stimulation du point G à travers un mouvement de la tête imitant le mouvement des doigts d’un(e) partenaire.
Présentation du INA Wave
J’ai tout de suite été très emballée par ce nouveau concept de sextoys, car le type de stimulation qu’ils proposent est censé imiter celle qu’utilise Monsieur pour me faire éjaculer. Autant vous dire que je plaçais des espoirs importants dans ce nouveau vibromasseur !
Comme d’habitude avec la marque LELO, le sextoy est d’une grande qualité, au même titre que la boîte dans laquelle il est livré, bien que celle-ci puisse être jetée puisque LELO fournit toujours une pochette satinée pour ranger son sextoy.
Le INA Wave, comme le INA et le INA 2 avant lui, est un vibromasseur rabbit qui offre donc une stimulation simultanée du point G et du clitoris. Je n’ai pas testé les deux modèles précédents, mais vous pouvez trouver un comparatif très complet sur le blog d’Objets de Plaisir.
Il est entièrement conçu en silicone de qualité médicale, que ce soit pour la partie insérable ou pour la poignée, ce qui est une nouveauté chez LELO, puisqu’auparavant, la poignée était en plastique, comme c’était le cas pour le Liv 2. Le toucher est velouté et contrairement aux sextoys Fun Factory, il n’attire quasiment pas les poussières.
Le modèle que nous avons reçu est rose, mais le INA Wave existe aussi en violet et en bleu. La poignée est blanche, mais un peu jaunie, et j’ai bien peur que cela ne s’intensifie avec le temps.
Voici les dimensions du INA Wave :
- Longueur totale : environ 19 cm
- Longueur insérable : environ 11 cm
- Longueur de la branche clitoridienne : environ 5,5 cm
- Largeur de la tête : environ 3,2 sur 3,6 cm
- Largeur de la branche clitoridienne : environ 2,1 cm
Les commandes du INA Wave ont également été modifiées par rapports aux anciens sextoys de LELO. Désormais, les boutons ne sont plus apparents, mais directement « imprimés » dans la poignée. On conserve toutefois le même fonctionnement avec un bouton « + » et un bouton « – » pour faire varier l’intensité des vibrations, et deux boutons en forme de flèche pour naviguer entre les modes. Pour allumer et éteindre le INA, il suffit d’appuyer entre les 4 boutons. Lorsque vous l’éteignez, le INA mémorise le dernier mode de vibration et c’est donc celui-là que vous retrouverez la prochaine fois que vous l’allumerez !
Les modes de vibrations sont au nombre de 10, détaillés dans le tableau ci-dessous :
| N° | Wave | Vibrations clitoris | Vibrations vagin |
|---|---|---|---|
| 1. | Oui | Continues | Continues |
| 2. | Oui | Continues | Non |
| 3. | Oui | Non | Continues |
| 4. | Oui | Non | Non |
| 5. | Oui | Crescendo | Crescendo |
| 6. | Oui | Continues | Crescendo |
| 7. | Oui | Alternance branche vaginale/branche clitoridienne. Vibrations « en vagues ». | |
| 8. | Non | Continues | Non |
| 9. | Non | Continues | Continues |
| 10. | Non | Alternance branche vaginale/branche clitoridienne. Vibrations « en vagues ». | |
D’habitude, je ne suis pas très fan des modes fantaisistes, mais là, j’avoue que la quasi-totalité des modes est intéressante, car chacun offre des sensations différentes. Ainsi, chaque femme pourra au moins trouver un mode qui lui convient. De plus, pour chaque mode, il est possible de faire varier l’intensité des vibrations. En revanche, il n’est pas possible de modifier la vitesse des « Waves » de la tête, ce que je trouver très dommage.
En ce qui concerne l’intensité des vibrations, je les trouve très puissantes, bien plus que celles du Liv 2. Aucun doute sur le fait qu’elles réussiront à vous faire décoller.
Le niveau sonore dépend du mode de stimulation que vous choisirez. Les vibrations de la tige du clitoris sont presque silencieuses, celles de la tige du vagin un peu plus bruyantes, mais le plus bruyant reste le bruit du « Wave », qui peut vite devenir agaçant.
Le INA Wave est un vibromasseur rechargeable. Il est livré avec un chargeur secteur, spécifique à la marque LELO. La charge dure jusqu’à 4h si votre batterie est vraiment à plat, pour une utilisation de 2 bonnes heures. Enfin, il est waterproof.
Efficacité du INA Wave
J’étais très impatiente de l’utiliser la première fois, et je me suis installée confortablement sur mon canapé. J’ai eu un peu de mal à le rentrer, j’ai donc dû utiliser un lubrifiant (à base d’eau) pour un meilleur confort. Pour l’insérer, mieux vaut d’ailleurs le laisser éteint, ou alors en mode vibreur uniquement, sinon vous allez galérer.
Une fois mis en place, je constate un inconfort au niveau de la branche du clitoris, qui appuie beaucoup dessus. J’essaie de l’écarter un peu avec mes doigts, mais je ne la trouve pas assez flexible.
Je mets le INA en route… et le retire brusquement. Le mouvement Wave a encore plus écrasé mon clitoris. Je retente plusieurs fois, en essayant de diriger la petite branche plus ou moins vers le côté, mais rien à faire, la pression est beaucoup trop forte, et très désagréable.
Dépitée, je finis par laisser tomber, en me disant que je réessaierais un autre jour.
Nouvelle tentative, et cette fois-ci je décide de surélever mes fesses à l’aide d’un oreiller, pour changer l’angle de pénétration. Pour éviter de me refaire mal comme la fois d’avant, je tiens la branche clitoridienne écartée de mon clitoris lorsque je le mets en route.
Du coup, je ne ressens que le mouvement de la tête à l’intérieur de mon vagin. La pression sur le point G est impressionnante, je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi prononcée et aussi efficace. Malheureusement, dès que j’essaie de lâcher la branche clitoridienne, ça m’écrase trop le clitoris.
J’ai également remarqué que si je lâche le INA, c’est la poignée qui a tendance à bouger à l’extérieur de mon vagin, plutôt que la tête à l’intérieur. Un inconvénient pour une utilisation « classique », mais qui s’est révélé être un petit avantage pour moi.
En effet, pour pouvoir apprécier la stimulation clitoridienne, je suis obligée de ne rentrer qu’une partie de la tête, afin que la petite branche ne fasse que frotter mon clitoris. Dans ces conditions-là, c’est la poignée qui va bouger, et avec la poignée, la branche clitoridienne. Et c’est comme ça que j’ai eu mon premier orgasme avec le INA. Un orgasme d’ailleurs très agréable, qui est monté tout doucement, au rythme des ondulations du sextoy.
Lors de mes autres utilisations, j’ai eu le même problème : soit je rentre le sextoy en entier pour profiter de la stimulation du point G, mais je dois alors écarter la petite branche pour ne pas qu’elle m’écrase le clitoris ; soit je ne rentre le sextoy qu’a moitié pour stimuler mon clitoris, mais je perds complètement la stimulation du point G.
Conclusion
J’attendais beaucoup du INA Wave, mais malgré un concept véritablement révolutionnaire (à mon sens), j’ai été déçue par ce sextoy car je n’arrive pas à l’utiliser comme il faut. Du peu que j’ai pu observer, la stimulation du point G par le mouvement Wave de la tête est très efficace, mais je ne peux pas l’utiliser sans écraser mon clitoris, ce qui est très douloureux. Mon seul choix est donc de me focaliser sur la branche clitoridienne, ce que je trouve vraiment dommage.
Attention, je ne suis pas en train de dire que le INA Wave est un mauvais sextoy, je dis juste que pour une certaine raison, il ne semble pas convenir à la forme de mon anatomie. Du coup, je me dis que je prendrais beaucoup plus de plaisir en utilisant le MONA Wave combiné à un vibro clitoridien.
J’ai posé la question à quelques collègues qui l’avaient essayé aussi, et elles ne semblent pas avoir rencontré le même problème que moi. Néanmoins, si l’une de nos lectrices a rencontré un problème similaire, j’aimerais beaucoup qu’elle me fasse part de son opinion dans les commentaires.
