Test du strapless dildo Sharevibe de Fun Factory
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- Test du strapless dildo Sharevibe de Fun Factory
Après une première gamme de dildos strapless (Share, Share XS, Share XL), Fun Factory a conçu un tout nouveau modèle, le Sharevibe. Le principe reste le même, mais la forme du sextoy est différente et surtout, il est muni d’une capsule vibrante.
La boutique KissKiss.ch a accepté de nous l’envoyer pour que nous puissions le tester.
Présentation du Sharevibe
Pour rappel, nous avions déjà testé il y a quelques temps le Share, qui nous avait beaucoup plu malgré quelques inconvénients. Nous espérions donc que cette nouvelle version corrige tous ces points négatifs pour offrir une expérience encore plus exquise.
Au niveau de la forme du sextoy, on note plusieurs différences par rapport au Share. Tout d’abord, la courbure n’est pas la même. En effet, là où le Share était quasiment à angle droit au niveau du coude, le Sharevibe est presque complètement replié sur lui-même.
La partie « pénis » (celle qui pénétrera la personne dite « passive ») a également été modifiée. A présent, elle ne ressemble plus à un véritable pénis, elle est beaucoup plus sobre et complètement lisse.
Le « bulbe » (la partie qui s’insère dans le vagin de la porteuse, la personne dite « active ») conserve la même forme mais il est légèrement plus petit que celui du Share (je vous donnerai les dimensions juste après).
Enfin, la bosse qui se trouve à la jointure des deux branches du sextoy a également été modifiée : elle est un peu plus grosse et semble mieux adaptée pour stimuler le clitoris de la porteuse, qui pourra alors profiter des vibrations du Sharevibe.
Je vous parlais des dimensions, les voici :
- Longueur insérable de la partie « pénis » : environ 13,5 cm
- Diamètre de la partie « pénis » : de 2,7 à 3,4 cm
- Longueur de la partie « bulbe » : environ 9 cm
- Diamètre de la partie « bulbe » : environ 3,5 cm
J’ai également mentionné le fait que le Sharevibe était un sextoy vibrant. En effet, il est muni d’une capsule vibrante qui se glisse en-dessous du coude. Cette capsule est rechargeable grâce au système Click’n’Charge spécifique à Fun Factory. Elle comprend 5 modes de vibrations d’intensité égale. Pour l’allumer, il suffit d’appuyer sur le bouton rouge situé à sa surface. En appuyant à nouveau sur ce bouton, on passe au mode suivant. Une fois le dernier mode atteint, une nouvelle pression éteindra la capsule. Vous pouvez retirer la capsule si vous le souhaitez, mais ce n’est pas très facile, car elle adhère bien au silicone. En soi, c’est un avantage, ça évitera que celle-ci ne glisse pendant que vous utilisez le Sharevibe, mais ce n’est vraiment pas pratique pour l’enlever.
Le Sharevibe est en silicone de qualité médicale, une matière hypoallergénique, mais qui attire énormément la poussière… Le toucher est agréable, mais visuellement, on remarque tout de même une rainure sur toute la longueur du sextoy.
Efficacité du Sharevibe
Ce qui m’avait beaucoup plu avec le Share, c’est d’avoir un vrai contact avec Monsieur pendant que je le pénétrais, chose qui est un peu gênée par un harnais, car il y a ce bout de tissu qui se place entre nous. Malheureusement, il était un peu trop lourd, et mes mouvements étaient moins naturels qu’avec un harnais.
Le Sharevibe est quant à lui beaucoup moins lourd, et ses dimensions sont également plus petites, ce qui facilite la pénétration. Pourtant, j’ai plus de mal à insérer le bulbe dans mon vagin, et je le trouve également plus inconfortable, car j’ai l’impression d’être très serrée.
En fait, je pense que cela est dû au fait que le Sharevibe est beaucoup moins flexible que le Share au niveau du coude. Du coup, ça fait une sorte d’effet pince, qui me serre un peu le vagin tout en m’écrasant un peu le clitoris, surtout si le bulbe n’est pas bien inséré, et j’ai eu du mal à l’insérer comme il faut.
A noter également qu’une fois inséré, la partie pénis est presque complètement plaquée contre mon ventre, alors qu’avec le Share, elle était perpendiculaire à mon corps.
Après avoir bataillé avec de la salive et un peu de lubrifiant pour le mettre comme il faut, je demande à Monsieur de se mettre à quatre pattes au bord du lit. Je me place derrière lui, prends la partie pénis dans ma main pour l’orienter vers son petit trou. Du fait de son manque de flexibilité, il faut que je le tienne très fermement pour garder une bonne orientation. Toutefois, la pénétration est très facile. Le diamètre est parfait pour pénétrer sans douleur et sans trop d’efforts.
Je commence à faire des va-et-vient avec mon bassin, de façon un peu maladroite je dois l’avouer, car je ne suis pas encore habituée à manipuler cet objet. Assez vite, j’ai pu remarquer un nouvel inconvénient : quelques centimètres de plus en longueur n’auraient pas été de trop. En effet, comme il est un peu court, courbé et qu’il manque de flexibilité, il a la fâcheuse tendance de ressortir à tout bout de champ, ce qui est très pénible.
Au bout de plusieurs essais, nous décidons de changer de position, et Monsieur s’allonge sur le dos, les jambes relevées pour me donner un meilleur accès à son cul. Je rentre le bout du sextoy puis j’essaie de me placer comme il faut pour pouvoir bien bouger. Mais là encore, dès que je bouge, le Sharevibe ressort. Nous essayons de nous mettre en cuillère, mais nous n’y arrivons toujours pas.
Nous finissons par abandonner cette première tentative, qui était un fiasco total, et j’étais vraiment énervée de ne pas y arriver, d’autant plus que j’en avais très envie.
Quelques jours plus tard, nous faisons une nouvelle tentative. J’essaye d’écarter un peu les deux branches pour rendre le coude plus flexible, mais je ne pense pas que ça ait eu beaucoup d’effet.
Nous nous repositionnons en levrette, et cette fois-ci, ça va un peu mieux, car je fais des mouvements plus petits. Mais c’est tout de même un peu frustrant de ne pas pouvoir faire de longs mouvements comme nous aimons. Nous en profitons également pour mettre en route la capsule vibrante, que nous n’avions pas essayée la première fois. Nous sommes tous deux surpris par la puissance des vibrations. De mon côté, je les ressens plus au niveau de la bosse du clitoris, quand celui-ci entre en contact avec la bosse, mais moins dans mon vagin. Pour Monsieur, c’est un véritable plaisir.
Nous essayons à nouveau de changer de position, avec Monsieur sur le dos. Mais décidément, nous n’y arrivons pas. Nous nous remettons en levrette, mais nous restons sur notre faim, et au final, j’enfilerai le Tomboi pour pouvoir le sodomiser comme j’aime avec le Magnum.
Conclusion
En résumé, je dirais que le Sharevibe a deux gros points positifs : les vibrations, très puissantes et très agréables (pour la porteuse comme pour le/la pénétré(e)), et le diamètre de la partie pénis, qui le rend plus facile à insérer.
Malheureusement, c’est tout ce qu’il y a de bien à propos de ce sextoy, que je trouve plutôt mal conçu. Son plus gros défaut est son manque de flexibilité qui le rend difficilement utilisable. Il est trop replié sur lui-même et du coup, ce n’est pas pratique pour pénétrer son partenaire.
Au final, je suis beaucoup plus à l’aise avec le Share premier du nom qu’avec le Sharevibe. Et c’est vraiment dommage, car les points positifs cités précédemment sont des améliorations très appréciables.